Al Tiffachi: Est-il Algérien ou Tunisien ?

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Ahmad al-Tifachi

Est-il Algérien ou Tunisien ?

 

par Kamel MELLOUK

 

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Après Saint-Augustin c’est par  Ahmad al-Tifachi que la guerre d’appartenance est relancée de nouveau entre l’Algérie et la Tunisie.  En effet beaucoup d’intellectuels tunisiens et après avoir perdu la tunisianité du génie Saint Augustin natif de Souk Ahras,   tentent par tous les moyens d’accaparer un autre grand savant arabe, le célèbre Ahmad al-Tifachi , poête ,écrivain  et anthologiste de renommée mondiale.

 

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Sur ce sujet un séminaire  international a été  organisé dernièrement  par la Cité des Sciences à Tunis  et cela pour  finaliser ce hold up biographique.

Ahmed Touili, Professeur d'enseignement supérieur à l’Université de Tunis affirme dans une de ces conférences que notre savant arabe Al Tifachi est originaire de Tiffech  dans la région de Gafsa et en aucun cas de Tiffech l’antique Tipaza   du côté de Souk Ahras cette région pépinière de savants qui a donné naissance   à plus d’un  génie ( Apulée, Saint Augustin, Maximillien, Arnobe, Alypius et la liste est loin  d’être exhaustive.

 Sur  une initiative du Club des Amis de Saint Augustin de Souk Ahras, l’Université Catholique de Lyon et de deux historiographes Suisses de l’Université de Fribourg , un  colloque sera organisé à Sion en pays helvétique et cela dès l’automne  prochain afin de contrecarrer cette offensive intellectuelle de nos voisins les Tunisiens et  de faire connaître aussi  et surtout ce grand génie algérien l’auteur de « Les Délices Des Cœurs » un chef d’œuvre d'inspiration aristotélicienne traduit à plus 75 langues.

Chiheb El Dine Ahmed Al Tiffachi (1184 - 1253 )  est né Tiffech  dans la banlieue sud de Souk Ahras . Il est universellement connu pour son érudition dans plusieurs domaines ( Géologie, Poésie, médecine, musique, l’astrologie …) Il est l’auteur de « Les Délices des cœurs ou ce que l'on ne trouve dans aucun livre » un livre de douze chapitres . traduit  de l’arabe par le célèbre arabisant René Khawam.

Ahmad AL-TIFACHI est aussi un des plus grands conteurs du Moyen Age arabe. Esprit cultivé,  grand voyageur  ( il parcourra tout le Maghreb, l’Égypte, la Syrie et l’Irak), il demeure l’un des rares  témoins de cette époque particulièrement mouvementée (celle des dernières Croisades).

 

Al Tiffechi est mieux connu en Occident pour son lapidaire, qui est alors le plus célèbre et complet traité sur les minéraux en arabe.

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 30/04/2008 par Kamel MELLOUK.

Les souscripteurs aux 79 logements individuels attendent leur livraison depuis 7 ans

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SOUK AHRAS

Les souscripteurs aux 79 logements individuels attendent leur livraison depuis 7 ans

par  Barour Yacine  Le Soir d'Algérie

 

485 logements LSP sur les 873 inscrits aux programmes de 2000, 2001, 2003, 2004 et 2005 est le nombre de logements livrés à ce jour. Ainsi plus de 150 souscripteurs de plusieurs quartiers du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras, sont toujours en attente de leurs appartements qu’ils ne verront pas de sitôt, puisque plusieurs chantiers accusent un retard dans la réalisation, d’autres sont à l’arrêt.

 


L’exemple le plus édifiant est celui des bénéficiaires des 79 logements sociaux participatifs semi-finis à la cité Djenane Toufeh. Leur engagement remonte à l’exercice 2000, depuis, ils prennent leur mal en patience. Au mois d’octobre de la même année, ces derniers se sont acquittés de 700 000 DA l’unité, selon le président de l’association. Les souscripteurs ont été sommés par le maître de l’ouvrage, après six ans d’attente, de verser une deuxième tranche, soit un complément de 500 000 DA pour chacun des bénéficiaires et ce, en raison d’une réévaluation du prix du logement, induite par la hausse des prix des matériaux de construction. Chose qu’ils n’ont pas acceptée, car les clauses du cahier des charges ne le prévoient pas. Les souscripteurs estiment avoir été floués, purement et simplement : «Retard dans les travaux, manque de suivi de la part du maître de l’ouvrage, non-respect des délais de livraison.» Devant cet imbroglio, les postulants à cette formule, las de protester au niveau local, viennent d’adresser une lettre au ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dont une copie nous a été remise. Ils demandent «l’intervention du premier responsable du secteur de l’habitat pour mettre fin à leur calvaire». «Il est impensable que les 36 logements formule LSP, lancés en 2004 par l’OPGI au niveau de la résidence Bel Air, sont déjà prêts pour la livraison alors que le projet en question n’a même pas atteint un taux d’avancement de 20% des travaux. Dans ladite correspondance, les postulants «accusent le maître de l’ouvrage de non-respect du cahier des charges. Le plus frappant c’est que même les plans des logements ont été modifiés».
Barour Yacine

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 19/04/2008 par Webmaster.

Enquête à SOUK AHRAS

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Direction de la Santé

Enquête de le gendarmerie

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La Gendarmerie nationale s’intéresse de très près à certains marchés conclus dans le secteur de la santé dans la wilaya de Souk-Ahras. Les enquêteurs de la brigade économique s’intéresseraient aux conditions de soumission et d’attribution de certains marchés publics,indiquent des sources bien informées qui précisent que les cadres du département de Amar Tou ont,d’ores et déjà, été entendus par les enquêteurs.

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 17/04/2008 par Webmaster.

Cité Behidji Mansour : Les conséquences de l’improvisation

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Cité Behidji Mansour 

Les conséquences de l’improvisation

 

Réalisées et ensuite attribuées dans la précipitation, les 40 logements sociaux de la cité Behidji Mansour révèlent, cinq ans après, les conséquences de l’improvisation et du replâtrage.

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Au lieu des 20 familles attributaires d’unités répondant au même nombre, les responsables de l’époque n’ont pas trouvé meilleure solution pour répondre aux « besoins de la commune » que de transformer les 20 logements de type F3 en 40 unités. Le résultat n’est pas difficile à imaginer : défaillances dans un double réseau de canalisation des eaux usées, exiguïté des pièces, absence d’aération, toilettes ne répondant guère aux normes d’emplacement et d’évacuation des eaux et murs de séparation érigés sans étude, ni contrôle technique, aujourd’hui sclérosés, effrités et fissurés. Les maintes doléances, renforcées par des dossiers médicaux certifiant l’existence parmi les contestataires de personnes atteintes d’allergies et d’asthme et adressées aux différents responsables, ont réussi à provoquer des échos auprès de ces derniers puisque les mêmes citoyens, qui continuent à pointer un doigt accusateur en direction des ex-responsables de l’OPGI, reconnaissent à l’administration locale la volonté d’une prise en charge du dossier. Le déplacement de ces familles vers d’autres immeubles nouvellement réalisé a été préconisé comme solution parmi d’autres qui sont actuellement à l’étude, apprend-on auprès des mêmes citoyens. Pour de plus amples informations, nous avons tenté de prendre attache avec le directeur de l’OPGI. A quatre reprises, ce dernier a été déclaré absent par son secrétaire.

A. Djafri El Watan

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 17/04/2008 par Webmaster.

L'affaire du correspondant d'El Watan

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SOUK AHRAS

Affaire journaliste d’El Watan-agresseurs

Procès reporté au 29 avril

 

Le procès en appel opposant le correspondant d’El Watan à Souk Ahras aux deux principaux auteurs de l’agression perpétrée contre sa personne en date du 16 novembre 2006 a été renvoyé hier par la cour de Guelma au 29 avril 2008.

Logo El Watan

Il est à signaler l’absence dans le dossier de l’affaire, transféré par le tribunal de Souk Ahras, du document justifiant son appel introduit au niveau de l’instance précitée le 11 mars 2008. Ceux des deux principaux agresseurs et celui du représentant du ministère public n’ont pas été « oubliés », si tel est l’alibi. Rappelons que le verdict prononcé par le tribunal de Souk Ahras a été le suivant : acquittement pour Guellis Abdelkader (agresseur principal), un délinquant notoire condamné antérieurement à une peine de deux mois de prison ferme pour agression à l’arme blanche, exclu de l’école de police en pleine formation pour des raisons plus graves, et qui, pis encore, se retrouve élu à l’APC de Souk Ahras, une peine de deux mois de prison avec sursis contre Benabid Hacène (agresseur principal), lui aussi auteur de plusieurs agressions, et enfin une peine de deux mois de prison avec sursis contre le correspondant d’El Watan, lui qui a été agressé. Faut-il dire autre chose !?

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Un homme de 46 ans arrêté pour attentat à la pudeur

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SOUK-AHRAS

       Un homme de 46 ans arrêté    

   pour attentat à la pudeur

      

Un homme âgé de 46 ans a été arrêté par les éléments de la Gendarmerie nationale dans un chantier, où il est employé comme gardien, pour attentat à la pudeur sur deux mineures, âgées de 10 ans. La genèse de cette affaire remonte à jeudi dernier, dans l’après-midi dans la daïra de Machroha, à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras. Suite à une descente inopinée effectuée par les éléments de la brigade de la gendarmerie, le mis en cause a été arrêté en flagrant délit et présenté samedi au procureur de la République de Souk-Ahras.

Barour Yacine

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Affaire de la DJS de Souk Ahras : 30 personnes impliquées

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Affaire de la DJS de Souk Ahras 

 30 personnes impliquées

par A Djafri  El Watan

 

Au moins 30 personnes sont impliquées dans l’affaire de la DJS de Souk Ahras, apprend-on auprès d’une source digne de foi.

L’enquête, qui suit toujours son cours, a permis aux instances judiciaires d’étoffer le dossier par un rapport établi par la commission d’expertise désignée par la justice. Laquelle commission couronnera, dans les prochains jours, son travail par un passage au complexe omnisports Badji Mokhtar. Les quelques bribes d’information, que nous avons pu avoir à partir de nos sources, font des chiffres affolants quant au préjudice financier causé au Trésor public, et avancent un nombre impressionnant de personnes suspectes, partenaires, associées ou complices dans des opérations douteuses, et dont la liste nominative n’est pas encore arrêtée.

 

 

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Des employés de la même direction, placés depuis plus de deux mois sous contrôle judiciaire et suspendus, à titre préventif, de leurs fonctions ont, cependant, pris attache avec El Watan pour dénoncer une mesure qu’ils jugent « illégale » et « discriminatoire ». Deux personnes, sur les neuf mis en cause concernés par la suspension, auraient perçu la totalité de leurs salaires des mois de février et de mars. Approché par nos soins, un cadre de la DJS confirmera l’information, et ajoutera à ce sujet : « Il s’agit de cadres que nous ne pouvons sanctionner, au même titre que les autres fonctionnaires, sans écrit officiel de la tutelle ». Nous venons d’apprendre, par la même occasion, que des responsables, élus et ex-élus de premier rang, cités dans cette affaire, n’ont pu être questionnés pour cause d’immunité. Un membre de l’APW continue, malgré sa mise sous contrôle judiciaire, à jouir du statut d’élu au sein de l’assemblée, tout dédaigneux et arrogant devant ses pairs. Une mare d’interrogations quant au sort de deux élus de l’APC de Souk Ahras, jamais inquiétés, domine les débats autour du dossier. L’un est impliqué de manière directe par les enquêteurs de l’IGF dans leur rapport, et l’autre est cosignataire de plusieurs documents justifiant des dépenses fictives.

A. Djafri

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Nourredine Moussa à Souk Ahras
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Nourredine Moussa à Souk Ahras

Inaugurations, critiques et promesses

Le ministre de l’Habitat, Nourredine Moussa, a effectué, mercredi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Souk Ahras, où il a inauguré nombre de projets et lancé d’autres.

 

C’est à Sédrata qu’il marquera sa première escale pour débattre des préoccupations des citoyens, ainsi que des problèmes rencontrés par les responsables et les différents partenaires dans la réalisation de certains projets. Des programmes lancés récemment et les besoins de cette daïra en matière de logements ont été présentés avec force détails devant la délégation officielle. Le passage de cette dernière a été couronné par l’inauguration de 100 unités LSP, et des promesses quant au renforcement du parc immobilier pour répondre aux 6 000 demandes que compte cette partie de la wilaya ont été formulées. A M’daourouch, le ministre a inspecté un projet de 200 logements à caractère social, dont l’état d’avancement des travaux a atteint 70 %. Cette même commune a bénéficié d’un projet de 200 autres unités, réalisables dans les prochains mois. Dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, le ministre a ordonné l’attribution de 100 autres unités au profit de 90 familles habitant le bidonville « Lasas » à Taoura. Au chef-lieu de la wilaya, Nourredine Moussa a inspecté plusieurs chantiers, notamment les 314 unités LSP, sises au lieudit Fetouma Essouda, dont le taux d’avancement des travaux est déjà à 30%, un projet de 400 logements sociaux achevé à 90 % et 300 unités RHP implantées à la cité Ghellouci. S’agissant du logement rural, le ministre annoncera une révision à la hausse de l’apport de l’Etat au profit des futurs attributaires. Ainsi, au lieu de 500 000DA, ces derniers auront droit à 200 000 DA supplémentaires, soit une somme de 700 000 DA pour chaque bénéficiaire. La qualité du produit proposé par certains promoteurs a, par ailleurs, fait l’objet de critiques de la part du ministre, qui a plaidé pour l’amélioration des travaux complémentaires, à l’instar de la plomberie et la viabilisation des cités nouvellement construites. Pour des habitations mieux conçues, des bureaux d’études qualifiés doivent être impliqués, estime-t-il.

A. Djafri   El Watan

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Production laitière en baisse

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SOUK AHRAS

 

Production laitière en baisse

par Souheila . G

 

 

Pour la wilaya de SOUK AHRAS, les nombreux centres d’élevage devront bénéficier d’une rénovation pour un rendement maximum. La production laitière a atteint un chiffre record, soit 85 millions de litres de lait cru et ces chiffres pourraient augmenter grâce à un programme d’aide aux éleveurs.

Avec plus 500 à éleveurs et un cheptel de 19.200 vaches, la production laitière peut devenir un atout non négligeable pour le développement des zones de la wilaya. La crise jugulée, la direction des services agricoles a organisé une journée d’information et de sensibilisation en présence de nombreux agriculteurs, éleveurs et des directeurs des unités de laiterie. Plusieurs points ont été discutés afin d’arriver à trouver des mesures concrètes et rapides pour relancer la production du lait cru et envisager ainsi une autonomie pour le pays. Pour la de SOUK AHRAS , les nombreux centres d’élevage devront bénéficier d’une rénovation pour un rendement maximum. Le directeur des services agricoles nous signale que la production laitière a atteint un chiffre record, soit 80 millions de litres de lait cru et ces chiffres pourraient augmenter grâce à un programme d’aide aux éleveurs.
Cependant, les spécialistes présents n’ont pas manqué de soulever certains blocages qui durent depuis quatre ans. Les débats ont touché deux points très importants : une baisse de la productivité laitière en 2007 et la répartition des parcelles de pâturage destinées à l’élevage. Pour le premier point, on signale une collecte anarchique de lait cru et la prolifération des marchés informels : «Magasins pour la vente du lait caillé, fabrication de yaourt, etc). La deuxième question qui demeure vitale touche la protection du patrimoine foncier. En effet, les grandes surfaces destinées aux cultures fourragères ont été détournées de leur vocation et sont exploitées uniquement à des fins mercantiles. Nous avons réalisé une petite enquête auprès de certains responsables directement touchés par ces problèmes. Des vétérinaires nous expliquent : «Nos éleveurs ne respectent absolument pas l’alimentation des vaches laitières qui nécessite des produits stimulants d’où les résultats sont alors insignifiants. Par exemple, il y a quelques années, les vaches bien nourries pouvaient donner jusqu’à 40 litres de lait par jour.
Aujourd’hui, elles ne dépassent pas les 4 à 6 litres par jour». Nous avons aussi contacté les collecteurs de lait. Ils sont huit jeunes qui visitent les étables de la région. L’un d’eux nous renseigne : «Hélas la production a chuté considérablement. Au début, chacun de nous pouvait récolter jusqu’à 250 litres par jour, mais aujourd’hui, les éleveurs préfèrent la vente directe. Pour échapper aux brigades de contrôle et à la réglementation générale, les fabricants de produits dérivés, les marchands de lait caillé, les patrons de café paient au comptant pour avoir la marchandise». Les participants ont souligné l’importance du soutien qui doit être accordé aux producteurs, de la préservation du patrimoine foncier, de l’instauration du calendrier pour l’augmentation et l’amélioration de la race locale et surtout d’un véritable programme pour le contrôle et le suivi.
Enfin, le directeur des services agricoles a conclu par ces recommandations : «Nous devons produire notre propre lait à partir de nos propres ressources locales. Les grands centres d’élevage doivent faire l’objet d’une bonne réhabilitation. Nous avons l’espoir, qu’avec un travail sérieux et une gestion rigoureuse, la production laitière dans notre région enregistrera des chiffres prometteurs».

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 09/04/2008 par Souheila .G.

Le Grand Bazar

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SOUK AHRAS

LE GRAND BAZAR

                                                                                                         par Souheila . G

 

Un vrai bazar est improvisé dans les rues sans que personne se soucie des désagréments causés.

 

 

La ville de Souk Ahras a tendance à devenir un grand souk à ciel ouvert. Une situation qui perdure depuis des années sans que les pouvoirs publics interviennent pour éradiquer ce commerce informel. En effet, Ils sont de plus en plus nombreux ces «commerçants du dehors» à fuir et à déserter les locaux commerciaux des quartiers pour venir ainsi s’installer dans la principale artère de la ville (Trig Tebessa, El Gantra et même la Placette)  et dans d’autres rues très fréquentées par la population. Les marchands de légumes et fruits, de vêtements, de chaussures, cosmétiques, de meubles et de quincaillerie ont quasiment envahi les trottoirs sur lesquels sont étalés diverses marchandises. Parfois, des commerçants ambulants viennent des communes limitrophes telles Ain Seynour, Machroha, Taoura, Merahna, Tiffech …. se joignant aux commerçants locaux. Les uns installent fauteuils, tables et meubles de décoration, les autres s’aventurent dans les rues en faisant du porte-à-porte pour écouler rapidement leurs marchandises constituées essentiellement de tissus et tapisseries. De ce fait, un vrai souk est improvisé dans la rue sans que personne se soucie des désagréments causés aux automobilistes ainsi qu’aux piétons empruntant les rues de l’antique Thagaste.

 

En fait, beaucoup de gens préfèrent effectuer leurs achats chez ces marchands ambulants, et ce, vu les bas prix qu’ils affichent. Des prix qui sont beaucoup plus élevés dans les magasins et les boutiques de la ville. Mais en transformant les espaces publics en souk, les responsables de la municipalité pourront-ils mettre fin a l’anarchie et le désordre qui règnent actuellement dans la ville de Souk Ahras qui ressemble plus à un grand Douar qu’un chef lieu de Wilaya ? Telle est la question que se posent les habitants de Souk Ahras qui veulent retrouver leur ville de jadis. Une ville enchanteresse où tout évoluait en parfaite harmonie. Par ailleurs, les revendeurs qui ont « accaparé » les trottoirs estiment qu’ils ne nuisent pas à la beauté ni à l’ordre de la ville. Au contraire, de leur avis, ils rendent un énorme service aux citoyens qui trouvent chez eux une meilleure alternative pour contourner la flambée des prix qui sévit dans les commerces traditionnels.   

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 08/04/2008 par SOUHEILA.

Mystérieuse disparition de deux transformateurs de l’ADE

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SOUK AHRAS

Mystérieuse disparition de deux transformateurs de l’ADE

 

par Djafri El Watan

 

Le dossier de l’Algérienne des eaux continue de créer l’évènement à Souk Ahras, et les auteurs d’une gestion désastreuse qui aura duré plusieurs années regardent, impuissants, arriver un autre scandale.

 

Des sources concordantes nous ont confirmé l’ouverture imminente d’une enquête sur la disparition, dans des conditions mystérieuses, de deux transformateurs d’une valeur de plus de 2 millions de dinars de l’ADE (annexe de Taoura). Remis par les services de la wilaya à l a direction de l’hydraulique, dans le but de répondre à un besoin urgent ressenti par les citoyens et les responsables de la commune de Taoura en matière d’alimentation en eau potable et d’irrigation des terres agricoles, le matériel en question a été acheminé vers une direction non identifiée. A rappeler que l’Algérienne des eaux a été récemment ébranlée par une enquête sur la gestion financière de l’entreprise pour la période s’étalant entre 1994 et 2003. La dernière instruction judiciaire a concerné la disparition de plus de 400 compteurs à eau dans les mêmes conditions. Une autre affaire concernant un détournement de deniers publics dans l’une des structures de l’annexe de Zaârouria, étouffée par les ex-responsables de l’entreprise, et dont l’auteur vient d’être intégré dans le secteur industriel, a été remise à l’ordre du jour, apprend-on auprès d’une source au fait du dossier. Un préjudice de 30 millions de dinars dans la gestion des fonds des œuvres sociales, des anomalies dans la location de quelques locaux à un particulier, l’octroi et la vente d’un logement de fonction d ans une totale opacité et plusieurs transactions collent au dossier de l’ADE, où l’on promet, à l’instar de celui de la DJS, un redressement et une guerre déclarée contre les responsables de ces scandales avérés.

A. Djafri

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Le nouveau pont voit enfin le bout du tunnel

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SOUK AHRAS

Le nouveau pont voit enfin le bout du tunnel

par Yacine Barour  Le soir d'Algérie

 

Le pont du Faubourg, dénommé communément par l’ensemble des Soukahrassiens «el gantra», est constitué d’un gué sur lequel il y a une ligne de chemin de fer qui surplombe l’unique passage d’accès à deux voies qui partage pratiquement la ville de Souk-Ahras en deux parties, est et ouest.


Ce passage obligatoire revêt un caractère stratégique car il permet à au moins la moitié de la population de Souk-Ahras d’accéder à son domicile et son lieu de travail, car il ne faut pas oublier que le secteur ouest de la ville abrite plusieurs cités parmi les plus populaires, comme «Lalaouia, cité des 1700 logements, Djenane Toufeh» ainsi que de nombreuses administrations telles que la Cnas, CNR et Sonelgaz. Pour accéder à ces établissements, il faut emprunter el gantra, c’est dire que cette voie d’accès est un passage obligé conçu depuis l’époque coloniale pour une population qui ne dépassait pas les 30 000 âmes. Aujourd’hui, pour une densité de population qui a décuplé, cette route ne permet d’assurer aucune fluidité ni des véhicules ni des piétons, le transit se fait au compte-goutte et la foule est tellement dense que les gens jouent des coudes pour quitter rapidement ce lieu encombré. Cet ensemble de facteurs négatifs pour la vie des citoyens a contraint les pouvoirs publics à s’impliquer davantage pour trouver une solution adéquate au transport et la gestion urbaine. Après une longue attente, un nouveau pont est en chantier depuis 8 mois ; il reliera la Cité des 1 700 logements au centre-ville. Il enjambe la rue Aïssat-Idir et la rue de la cimenterie. L’étude est réalisée par un bureau d’études italien. Sapta une entreprise nationale connue depuis une trentaine d’années déjà, s’est vue confier la réalisation de ce pont et le CTC Est de Constantine est chargé du suivi. Il est à rappeler que ce pont est d’une longueur de 220 ml, mixte «métallique et béton» à double voie, son coût est estimé à 75 milliards de centimes entre étude et réalisation. Selon le directeur des travaux publics, près de 45% des travaux sont achevés, et actuellement le chantier est dans la phase de pose des fondations. Selon toujours la même source, sa mise en service aura lieu au mois de janvier 2009. Une aubaine pour la population du chef-lieu de wilaya car ce gué est un acquis de taille pour la ville de Souk-Ahras, il désengorgera la ville et mettra fin au problème des embouteillages. Depuis de longues années, le pont du Faubourg, ce seul passage vers le centre-ville, constitue un goulot d’étranglement.

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Souk Ahras: Place au livre !
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SOUK AHRAS
 
Place au livre!
 

par A. Gatouchi  Le Quotidien d'Oran

 

Le livre est à l'honneur à Souk Ahras. Le contexte? La tenue d'un salon du même nom qu'abrite la salle des fêtes Djouad Nour-Eddine, du 1er au 16 avril courant. Le retour, après un long intermède, de cette manifestation culturelle a de quoi enchanter et en même temps rassurer. Huit mille ouvrages, papillonnant entre divers types de création, se proposent le défi d'assouvir la soif de lire qui éreinte les amoureux des belles lettres.
 
 
 
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Cette relance due officiellement à la direction de la Culture, en partenariat avec la commune, est à saluer comme devraient l'être toutes les belles initiatives, fondatrices de nouveaux et prospères comportements donnant, tout naturellement droit à une médaille du mérite. Une médaille débarrassée de son revers, cependant. Car au rythme où s'organisent les joutes culturelles (et pas seulement) chez nous, il y a tout lieu de réfléchir à deux fois avant d'ouvrir la voie au satisfecit. Ainsi en est-il du salon du livre dont il est question dans ce propos. Voilà, en effet, un rendez-vous censé redonner goût aux puristes et ramener à sa cause, de plus en plus d'adeptes, mais qui risque fort de tourner au flop. Comment oser parler de «salon», une appellation trop pompeuse, n'est-ce pas au moment où la manifestation se limite, en réalité, à un seul participant qui profite des largesses qu'on lui offre pour écouler un produit pas aussi novateur qu'il veut en donner l'air.

Un salon qui se respecte doit brasser un maximum d'exposants pour justement garantir aux visiteurs une gamme variée de livres et partant un large éventail de choix. Un salon ne se prépare pas à la petite semaine, aux fins de remplir le programme d'activité sectorielle, en s'ouvrant sur un seul éditeur qui propose, en sus, ses services avec, en filigrane, un amer arrière-goût de monopole.

On imagine sans mal la réaction de celles parmi les multiples maisons d'édition nationale, criant à l'injustice et à la concurrence déloyale. Ce qui n'est pas, honnêtement parlant, infondé.

Ceci sans parler des prix proposés qui ne sont, franchement pas, compétitifs encore moins attractifs. Une donne consécutive justement, à l'absence d'exposants concurrents qui auraient pu faire incliner la tendance relativement élevée des prix affichés.

A leur décharge, les organisateurs du salon, la direction de la Culture et l'APC de Souk Ahras, comme clairement indiqué sur la banderole accrochée à l'entrée de la salle des fêtes, pourraient invoquer, pour justifier les facilités accordées à un seul exposant pour faire commerce de ses livres, la volonté qui est la leur, de dynamiser la lecture publique et d'instaurer des traditions d'abord.

La rigueur dans le choix des participants et dans l'organisation, viendra après. Une vue de l'esprit, en fait. Pragmatique et volontariste qui tienne compte du contexte actuel et de ses vicissitudes. Et si c'était là, le fondement même de la sagesse? Franchement on ne peut jurer de rien. Même si on est ardemment tenté de dire qu'ici comme ailleurs, l'intention vaut largement le geste.
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Journée d’étude sur la réinsertion des anciens détenus à Souk Ahras

Journée d’étude sur la réinsertion des anciens détenus à Souk Ahras

« Revoir les textes juridiques »

par A Djafri  El Watan

Les anciens détenus sont des citoyens à part entière, une fois leur peine purgée. Sous le patronage du wali de Souk-Ahras, le bureau de wilaya de l’organisation nationale de réintégration et de réinsertion des prisonniers (ONRRP), a organisé jeudi au théâtre Mustapha Kateb une journée d’étude sur la réinsertion des anciens détenus.

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L’allocution de Ammar Hamdini, le secrétaire général de l’organisation, s’est voulue un sévère réquisitoire contre toute la société et les responsables à tous les niveaux, qui, selon lui, n’ont pas encore mesuré l’importance des objectifs pour lesquels milite son organisation. Il dira à ce sujet : « La délinquance, sous toutes ses formes, les suicides, la consommation de drogue qui fait des siennes parmi les jeunes, le phénomène des harraga et autres, sont le résultat d’une mauvaise prise en charge des jeunes, y compris la frange des anciens détenus. Nous considérons ces derniers comme citoyens à part entière une fois leur peine purgée ». Et d’ajouter : « Plusieurs textes juridiques allant à contresens de la logique sont à revoir. Nous n’arrivons pas à concevoir la logique avec laquelle certaines instances agissent, en excluant des cadres formés par l’Etat, suite à des condamnations dont la durée et la nature ne sont pas préjudiciables aux fonctions ou aux postes qu’ils occupent. Idem pour les autres catégories qui tentent vainement de réintégrer la société, mais se trouvant confrontées à des blocages judiciaires et autres administratifs ». Le même interlocuteur n’a pas trouvé normal que soit refusée la réintégration de quelques employés de la fonction publique, suspendus à titre préventif, même après acquittement. Il a, par ailleurs, fustigé un certain mouvement associatif dont le rôle se limite à quémander les subventions et à animer des fêtes, alors que des milliers de jeunes « se meurent » sous l’effet du désespoir ou « offrent leurs corps aux poissons ». Il critiquera, au même titre, les responsables du ministère de la solidarité et de la famille pour certaines démarches et manières d’agir, jugées « peu orthodoxes ». Pour avoir contribué à décrypter certains messages et décrit avec analyses certaines activités de l’organisation, les approches de la presse écrite ont été classées dans le sillage d’une campagne émanant de cercles tendancieux, et ce sans jamais effleurer, même allusivement, le tribut payé par la corporation depuis des années. « Je ne suis pas un homme politique et je ne suis pas en campagne électorale ; nous n’aspirons pas à recevoir une contrepartie pour le travail bénévole que nous assumons toujours avec entrain et amour, et nous avons, d’ailleurs, refusé toute subvention étatique pour éviter les commérages », a-t-il martelé à plusieurs reprises, avant de solliciter le concours de tous les responsables pour protéger cette frange vulnérable de la société. Ne ratant aucune occasion de combler d’éloges les instances judiciaires, Ammar Hamdini a exhorté toutes les parties représentées lors de cette réunion à faire preuve d’engagement autour du programme de l’organisation qu’il préside. Par ailleurs, les représentants de la société civile, les élus des APC et le P/APW, conviés pourtant à cette rencontre, ont brillé par leur absence.

A. Djafri

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 05/04/2008 par Webmaster.

Souk Ahras : Une ville en chantier
SOUK-AHRAS
 Une ville en chantier

 

par A. Gatouchi Quotidien d'Oran

 

 
Souk-Ahras est une ville en chantier. Comme elle l'a toujours été, du reste, comme elle le sera encore, vraisemblablement.
Mais n'y a-t-il pas vraiment moyen, tout compte fait, de positiver une situation, il est vrai, intenable, en y puisant les motifs d'une quelconque satisfaction, fût-elle artificielle ?



Pour éviter les raccourcis faciles et les appréciations légères, reconnaissons qu'à Souk-Ahras, il se lève comme un vent bienfaiteur porteur de changement. Une dynamique de reconstruction est en train de se mettre en place, perceptible à travers un prodrome suffisamment pourvu en signes et signaux pour pouvoir rendre compte du sursaut engagé. Raffermis par une conjoncture des plus favorables, les projets se multiplient, en faisant naître chez le citoyen un réel sentiment de satisfaction. Ici, c'est un pont, attendu depuis toujours pour décongestionner une ville étroite et fermée, qui pointe déjà le bout de son nez en promettant de s'accomplir à l'été prochain, là ce sont des routes de différents types (communale, wilayale ou nationale) qui s'éveillent à des opérations de revêtement bien appréciées pour la plupart, là-bas, c'est une mosquée qui tombe pour enfanter de ses entrailles aujourd'hui meurtries, une merveille du genre... Du côté de l'Algérienne des eaux, c'est un projet révolutionnaire qui se propose de mettre en parenthèses définitives, l'écoulement inconsidéré et combien coûteux de l'eau. En somme, en matière de développement, la tendance est nettement à l'optimisme même si on ne peut guère présager ni de la qualité ni de la suite à donner à tout ce qui est entrepris.

Ceci dit, nombre de secteurs mettent le pied à l'étrier pour profiter de l'embellie financière et se doter de renforts structurels. Ainsi en est-il de la Culture qui se met à l'heure du renouvellement de ses propriétés foncières pour les remettre en adéquation avec leur vocation originale, à l'image de l'ex-salle de cinéma «Dounyazed» et l'ex-bibliothèque communale converties en cinémathèque qui ouvrira bientôt ses portes et de la future bibliothèque dont les jalons ne tarderont pas à se faire jour.

Les zones rurales ne sont plus laissées pour compte. Bénéficiant du programme des hauts plateaux, neuf communes s'apprêtent à inaugurer l'ère de la vie décente grâce à une profusion de projets véhiculaires de prospérité et de mieux-vivre... La commune du chef-lieu de la wilaya met, de son côté, les bouchées doubles pour être au diapason de la nouvelle donne. En témoigne la consommation à hauteur de 95% du PCD de l'année écoulée et l'attente fébrile qui précède celui de 2008 pour lequel il est prévu une centaine d'opérations qui viendront conforter les 40 autres, entreprises dans le cadre du PSD, aux fins d'aménagement urbain de la cité au prix fort de 90 milliards de centimes. Boulimiques, les nouveaux gestionnaires communaux en demandent davantage, eux qui semblent prendre goût à leur nouvelle mission puisqu'ils font oeuvre utile en s'investissant comme il se doit dans les différentes opérations de développement. L'opération de revêtement et de goudronnage des innombrables nids-de-poule, mise en place depuis quelques jours, est accueillie avec un grand soulagement par les citoyens, la fermeture avant la réorganisation du marché communal des fruits et légumes qui sera, aux dires de M. Fettar Mohamed, maire de la ville, opérationnel dans deux à trois mois avec de nouvelles dispositions qui prévoient de transformer tous les stands (111) en commerces de fruits et légumes, contrairement à ce qui se faisait jusque-là où les revendeurs de cosmétiques régnaient, contre tout bon sens, en maîtres des lieux.

Le redondant et, apparemment, insoluble problème d'occupation illégale de la voie publique par des vendeurs affranchis de toute obligation et de toute contrainte qui les voit «interdire», et le mot n'exprime pas vraiment la rigueur qu'ils mettent à fermer deux des principales rues de la ville, «Victor Hugo et Ibn Badis», comme bon leur semble, sans se soucier des conséquences que cela entraîne, et sur les piétons et les automobilistes, et sur l'environnement et la crédibilité de l'Etat qui se contente d'assister en spectateur passif, au piétinement sauvage de la loi dont il est censé être le garant, devra bien trouver sa solution... Face à cette manifestation d'anarchie programmée, croit-on comprendre, le P/APC promet d'intervenir en délocalisant ces intrus pour enfin les localiser tous au niveau du jardin public déshérité de Slimane Guenoun, situé à proximité du siège de la daïra. Reste à savoir à présent, si cette intention relève de l'effet d'annonce ou d'une résolution ferme et décidée...
commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 01/04/2008 par Webmaster.

Un tiers de la population de Souk Ahras est analphabète
 

L’ONAEA l’a déclaré dans son bilan

Un tiers de la population de Souk Ahras est analphabète

                                                                                        par  A.Djafri  El Watan

 

La lecture des chiffres avancés par l’office a permis de constater une nette progression dans le nombre des inscrits dont l’âge varie entre 16 et 78 ans.

                   

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Un tiers de la population, soit 107 000 personnes, ne sait ni lire ni écrire à Souk Ahras. Ce chiffre effarant, avancé par l’annexe de l’Office national d’alphabétisation et d’éducation des adultes (ONAEA), explique, on ne peut mieux, la ténacité d’un phénomène qui, malgré les campagnes menées sans rupture depuis l’Indépendance, demeure toujours d’actualité. Nos sources avancent des taux record dans les zones rurales, telles que les mechtas qui ceinturent les communes de Ragouba, Zouabi, Ouled Driss et Ouled Moumen, où les conditions sociales des citoyens qui y vivent représentent la cause majeure de la persistance de ce fléau. Le cas d’un père de famille de la région de Mechroha qui, faute de pouvoir scolariser ses six enfants en a privé quatre, nous a été cité comme exemple par un élu local. L’enclavement, le manque de moyens de transport, conjugués avec l’insécurité qui caractérisait certaines zones lors de la montée du terrorisme dans les années 1990, ont joué en défaveur de l’alphabétisation dans les régions montagneuses, ainsi que certains quartiers de la périphérie de la ville. La lecture des chiffres avancés par l’office a permis de constater une nette progression dans le nombre des inscrits, dont l’âge varie entre 16 et 78 ans. De 314 en 2004, le nombre des élèves est passé à 9 343 en 2007. Un engouement expliqué par l’importance des moyens humains et matériels mis à la disposition de l’annexe de Souk Ahras et la qualité des cours dispensés à travers les structures implantées dans les 26 communes que compte la wilaya. La gent féminine, de tout temps affectée par les mentalités rétrogrades, notamment en milieu rural, vient d’atteindre un nombre d’inscrits, jamais égalé auparavant. Sur les 9 343 inscrits répartis à travers 569 sections, l’on compte pas moins de 7 689 élèves de sexe féminin, contre 1 654 de sexe masculin. Prise de conscience chez les parents, diront certains observateurs et défi de femmes, diront d’autres. L’office vient d’atteindre ses objectifs pour l’année 2007, apprend-on auprès des responsables de l’annexe, qui se disent optimistes par rapport aux résultats obtenus. La même source explique, toujours par les chiffres, l’évolution qu’a enregistrée l’ONAEA à Souk Ahras depuis son ouverture. S’agissant de la qualité de l’encadrement de l’office, l’annexe de Souk Ahras estime, par le biais de son premier responsable, en l’occurrence Zeghdani Khemissi, qu’elle est en perpétuelle amélioration et qu’elle a récemment connu un bond considérablement qualitatif, puisque l’ONAEA compte parmi une pléthore d’enseignants recrutés, pas moins de 340 universitaires, à savoir15 bacheliers, 58 techniciens supérieurs, 250 licenciés, 16 ingénieurs d’Etat et un post-gradué. Avec ses 8 000, et prochainement 12 000 étudiants, son pôle universitaire prometteur, sa future faculté d’agronomie, une nouvelle mosquée-école pilote El Amen et une Histoire millénaire, marquée par la naissance ou le passage de monuments de la pensée universelles tels que Saint Augustin, Apulée, Chiheb-Eddine Ettifachi et plus tard, Mustapha Kateb et Ali Djenaoui, Souk Ahras vit ses contrastes et les assume. L’ONAEA reconnaît la gravité du phénomène, mais promet, sans fatalisme aucun, une alphabétisation à 100% en 2016.

 

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Enfance abandonnée

Enfance abandonnée

 

Où sont les responsables ?

 

 

A l’instar des importantes villes du territoire national, Souk Ahras n’échappe nullement à la situation des enfants ayant abandonné l’école pour des raisons que nul n’ignore. En effet, les abords du marché central et Trig Tebessa cette rue commerçante renommée regroupent une nuée d’enfants dont l’âge varie entre 10 et 15 années proposant à la vente tout et n’importe quoi.

 


Aussi, la période la plus prisée pour ces jeunes c’est le mois de Ramadhan, l’approche de fêtes religieuses, la rentrée scolaire où ils deviennent des commerçants en herbe et même ceux scolarisés exercent durant les vacances pour se permettre d’être bien habillés. Par ailleurs, pour la majorité de ces derniers, la cause c’est la condition sociale familiale où généralement le père chômeur, pousse l’enfant à abandonner les bancs de l’école pour venir en aide aux parents et dans cette catégorie, ils sont un grand nombre à devenir «adultes» prématurément.
Tandis que pour d’autres, plus chanceux, c’est un job chez un boucher, alimentation générale, etc… employés comme coursier ou serveur avec une rétribution inégale avec les efforts fournis à longueur de journée pour leur âge où dans la majorité des cas, issus de familles démunies et nombreuses, et elles sont légion à Souk Ahras. Or, il convient de souligner que la situation alarmante de ces enfants en question est imputable à la mal vie et aux aléas du quotidien et risque d’avoir des conséquences néfastes notamment à la contamination avec pour finalité un point de non retour. Enfin, il est encore temps d’apporter le remède, car la désolante situation de ces enfants en perdition est l’affaire de tous, à plus forte raison cette des responsables et des élus.

commentaires 1 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 31/03/2008 par Souheila.

Le sacerdoce de Noureddine DOGHMANE

Équitation traditionnelle 

Le sacerdoce de Noureddine DOGHMANE

  par Kamel MELLOUK

Redonner toutes ses lettres de noblesse à l’équitation traditionnelle, c’est le challenge que s’est lancé Mr DOGHMANE Noureddine, un irréductible tradionaliste,  très accroché à ce symbole du patrimoine socioculturel de notre région.

  

 

Pour mieux y parvenir, cet  adepte inconditionnel de la fantasia, de la chasse, la pêche et de la nature, a décidé de réhabiliter cette activité et à exhiber avec fierté lors des fantasias ou des rencontres populaires, que les superbes harnachements traditionnels dont il s’est parés. Dans ce milieu, nous dit,  Mr DOGHMANE la passion de l’équitation traditionnelle est transmise de génération en génération par quelques familles résidant aux environs de la ville de SOUK AHRAS, , pour qui la préservation de ces traditions équestres est une véritable profession de foi. Ils en sont très fiers et marquent un point d’honneur à rehausser de leur présence la moindre fantasia ou toute autre manifestation de ce genre qui attire la grande foule avide de suivre ces spectacles du terroir où l’art guerrier de nos ancêtres se conjugue avec la majesté inégalable du cheval barbe. Mais, tient-il à préciser, il n’est pas toujours facile de conserver cet héritage et à chaque fois au prix de beaucoup d’abnégation et de courage. La raison en est simple et elle est liée d’une manière générale aux multiples contraintes rencontrées par les éleveurs équins. En effet, , il y a  beaucoup d’abandons eu égard au coût élevé de la prise en charge. Une situation à l’origine d’un essaimage sérieux des élevages de chevaux  de la région où, la mort dans l’âme, de nombreux propriétaires se sont séparés de leurs montures. Conséquence logique de cette désaffection, les métiers traditionnels, tels que la sellerie, la bourrellerie ou la maréchalerie, ont en subi un contrecoup qui aurait pu désarçonner l’équitation traditionnelle, si ce n’était le feu sacré qui anime Mr DOGHMANE et quelques amis . L’un d’eux, Slimani Kébir, un homme animé de ce feu que rien ne semble perturber. Dans  son abnégation  que lui reconnaissent les éleveurs installés aux quatre coins de la Willaya de SOUK AHRAS, Mr DOGHMANE  s’est taillé une belle réputation et la reconnaissance de ses pairs. Malheureusement, et c’est là où le bât blesse, celle des autorités locales ( comme toujours d’ailleurs ) tarde à se manifester malgré tous les appels du pied faits par une corporation en mal de reconnaissance.

commentaires 1 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 30/03/2008 par Kamel MELLOUK.

Handball - HC Souk Ahras La formation pour un retour au premier plan
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Handball - HC Souk Ahras La formation pour un retour au premier plan

par Aek Gatouchi Quotidien d'Oran 

Il y a à peine dix ans, l'équipe de handball seniors du HC Souk Ahras incarnait parfaitement un modèle de stabilité et de réussite que beaucoup lui enviaient. En dépit d'un relatif manque de moyens matériels et financiers, l'équipe flirtait avec les cimes de l'élite sportive et rivalisait, en poule d'Excellence, avec les grosses cylindrées de la petite balle algérienne. Cet exploit portait la signature aussi bien de dirigeants dévoués que de joueurs talentueux du cru et d'autres venus d'autres horizons.
 
                         

L'alchimie portait et le public affluait. Il n'en fallait pas plus pour que le hand parvienne à détrôner dans le coeur des Souk-Ahrassiens, sa majesté football, alors et toujours en disgrâce. Mais comme le printemps ne dure qu'un temps, l'embellie n'a pas tardé à céder la place à la grisaille. Incapables de supporter le poids, il est vrai lourd, de la gloire et de ses exigences, des dirigeants aux épaules frêles, abandonnèrent le rafiot en pleine tempête. L'immersion fit le reste. Et l'équipe vola en éclats. Les repreneurs ne se firent pas nombreux comme de coutume, car si la victoire a des millions de pères, la défaite, elle, est orpheline. La dèche s'installe et les déperditions devinrent le lot quotidien d'une discipline tombée brutalement de son piédestal pour échouer dans l'oubli. A l'orée de la présente saison, un noyau de résistants se dégagea avec la ferme résolution de faire renaître de ses cendres un phoenix inerte. Mohamed Tahar, ancienne vedette de l'équipe locale de football des années 1970, prend le gouvernail et s'entoure de Djefaflia, Farouki, Khedri et Khalfi, tous amoureux connus et reconnus du hand, et tous chargés de la mission de réanimer la petite balle à Souk Ahras. L'engagement des petites catégories (celles des benjamins, minimes, cadets et juniors) est un impératif pour le nouveau comité qui veut investir dans le capital jeunesse pour rebâtir sur du solide.

Les seniors ne sont pas pour autant mis à l'écart. Engagés en ligue régionale de Constantine, ils figurent, après dix journées de compétition, à la 2e place du classement, à un point du leader. C'est dire que l'appétit est déjà aiguisé et la fibre des victoires continue de faire vibrer les joueurs. Le parcours s'annonce florissant sous réserve de doter le HCSA de moyens à même de garantir une suite de championnat à la hauteur des nouvelles prétentions. A ce propos, le président de la section, Talhi, dit «Siki», s'adresse aux pouvoirs publics et à tous ceux qui peuvent apporter leur aide à une équipe certes déterminée, mais qui reste fragile et très vulnérable sur le plan financier, d'où les grosses difficultés rencontrées par les pupilles qui ont honoré avec beaucoup de peine leur engagement, lors des déplacements qu'ils ont eu à faire.

Doter le HCSA davantage d'argent revient à raffermir la perspective de créer une école de handball, seule voie du salut pour ce sport et pour d'autres. Là au moins, les pouvoirs publics seront quasi certains que l'argent n'est pas jeté par les fenêtres et qu'il est bien utilisé pour rallumer une flamme qui risque, si on n'y prend pas garde, de s'éteindre à jamais. Nous ne pensons pas que ce soit là l'objectif déclaré du sport de masse. Alors, autant venir en aide à ceux qui le méritent, une façon subtile et intelligente de couper les vivres à ceux qui, justement, ne le méritent pas.
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La Culture en friche

SOUK AHRAS

La Culture en friche

 Par Souheila

A Souk Ahras tout vient pratiquement à manquer, notamment en matière d’infrastructures et autres moyens à mettre au service de la culture. La culture demeure toujours à son état de véritable parent pauvre et semble s’éterniser dans son rôle folklorique aménagé à dessein par des responsables souvent animés par le besoin d’embellir la façade au lieu de s’attaquer au fond des choses et donner libre cours aux véritables culturalistes dont la seule erreur et de ne vouloir jamais servir d’alibi et d’apparat.

      

C’est là donc une proposition intéressante aux premiers abords, surtout que le projet ne nécessite pas de gros moyens. Mais, faut-il dire que le problème, le véritable, n’est pas situé à ce niveau mais plutôt dans celui de mieux revoir la politique culturelle au niveau de cette wilaya. Une politique qu’il faut bien sortir des couloirs exigus de l’administration et la mettre à la portée des spécialistes et du peuple amateur qui la reprendra à bras-le-corps. Sinon, faut-il rappeler que Souk Ahras abrite déjà et à l’heure actuelle des institutions du genre, et d’autres infrastructures dont l’importance n’est pas à démontrer, mais dont l’écho ne dépasse plus l’intérieur ses murs. C’est dire, enfin, que beaucoup reste à faire en la matière, et que les artistes, écrivains, dramaturges et autres dans le domaine culturel à Souk Ahras attendent avec espoir un changement positif où la culture sera accueilli bien dans la rue et loin des salons somptueux dont nos culturalistes, souvent réduits à la misère, ne pourront jamais s’accommoder

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Souk Ahras : Marasme socioculturel et nuisances sonores
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SOUK  AHRAS

 Marasme socioculturel et nuisances sonores

                                                                                                  par A. Djafri  El Watan

 

L'été s'approche et à chaque été, Souk Ahras a son lot de misères, et l’on est loin de l’époque où il y faisait bon vivre pendant cette période de l’année. Augmentation du chômage et boom démographique aidant, l’antique Thagaste perd ses repères, et ses artères principales croulent sous le poids de ces foultitudes de jeunes qui arpentent, désœuvrés et sans objectif précis, les rues commerçantes de l’ancienne ville, ou s’installent tout simplement à proximité des magasins les mieux achalandés.

 

  

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Les cafés bondés deviennent insupportables par ces temps de canicule, alors que les terrasses sont pratiquement squattées par les malades mentaux et les mendiants. Idem pour les trottoirs, transformés depuis belle lurette en espaces commerciaux où l’on étale pain, produits laitiers, jouets, effets vestimentaires et autres objets hétéroclites, parfois difficiles à identifier. Des axes, aussi importants que la rue Benbadis et celle de L’ALN, sont évités pendant les heures de pointe par les automobilistes à cause de la densité de la population et l’anarchie qui y règne. Même les piétons trouvent du mal à s’y frayer un chemin pour passer d’un bout de la rue à un autre. Hormis les fêtes familiales, aucune manifestation culturelle ou touristique n’est venue égayer les habitants de Souk Ahras, et les espaces réservés pour les familles ne se comptent même pas sur les doigts d’une seule main. La déliquescence du pouvoir d’achat et les multiples compressions des effectifs, conjugués aux factures salées de Sonelgaz et autres, ont privé une bonne partie des citoyens du semblant de vacances qu’ils pouvaient se permettre, il y a seulement quelques années. Casaniers, cette fois-ci malgré eux, ces derniers se rabattent sur la télévision, leur unique moyen d’évasion. L’on parle pourtant de Singapour, de Hong Kong, de Boston, comme certains parleraient de M’daourouch et Sedrata. Les nuisances sonores commencent à partir de 20 heures. Des salles des fêtes sont improvisées dans la majorité des quartiers résidentiels, et l’usage démesuré des haut-parleurs oblige les citoyens à rester éveillés jusqu’au petit matin. Aucune salle n’obéit aux normes à Souk Ahras, et l’insonorisation du lieu, telle qu’exigée par les textes désuets certes mais toujours en vigueur, n’est jamais respectée par les propriétaires. Les habitants de Souk Ahras, épris naguère d’animation et de voyages, semblent définitivement résignés à subir les effets de la paupérisation, du marasme culturel devenu chronique et d’une ville dortoir qui suffoque.

A. Djafri

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Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras

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Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras

Plus de 20 personnes convoquées par la justice

 

                             par Djafri  El Watan

Plus de 20 personnes, dont des témoins et des membres du personnel liés à la gestion du bloc opératoire, ont été convoquées, mardi dernier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Souk Ahras dans l’affaire du décès du jeune D. Zinedine (9 ans), survenu le mois de janvier dernier à l’hôpital régional de la wilaya dans des conditions contestées par ses parents.

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Ces derniers, qui continuent de reprocher au staff médical et paramédical « une négligence fatale », avaient exigé, dans une doléance rendue publique par voie de presse, un rapport d’autopsie. Ce dernier confirmera le fondement de leurs accusations et écartera la thèse de la « mort naturelle et inexpliquée », telle que brandie, en guise de parade, par certains milieux proches de l’équipe médicale mise en cause. Le responsable du bloc opératoire, le chirurgien, l’anesthésiste et trois autres personnes, au moins, seraient impliquées, d’après notre source, de manière directe dans cette affaire qui n’a toujours pas révélé tous ses secrets. Pour l’heure, les investigations tournent autour de l’utilisation lors de l’opération d’une bouteille de CO2 au lieu de celle contenant de l’oxyde d’azote. Nos tentatives de prendre attache avec le directeur de l’hôpital régional de Souk Ahras, convoqué au même titre hier par le juge d’instruction, sont restées vaines malgré notre insistance. Un autre responsable que nous avons réussi à joindre par téléphone a refusé toute déclaration à ce sujet. A rappeler que les décès dans les mêmes conditions d’un homme de 65 ans et d’une jeune fille de 25 ans avaient fait l’objet, quelques mois auparavant, d’une instruction judiciaire couronnée par la condamnation de l’ex-directeur de l’hôpital à une année de prison avec sursis.

A. Djafri

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