Gabriel et Gabrielle MIFSUD

                                                                                                                                                                        

                                                                                                                                                                     

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    Chers Souk-ahrassiens

    Cheres Souk-ahrassiennes

  Bonjour,
 
Nous sommes toujours là, près de Lyon et menons une vie que l'on peut qualifier d'active...Nous voudrions profiter  de cette occasion qui nous est offerte pour saluer tous nos amis et connaissances souk-Ahrassiennes et dire toute l'émotion que provoque cette évocation...
    Notre rencontre et notre mariage à Souk Ahras en 1951, nos cinq enfants qui y sont nés, à domicile grâce aux soins de madame Lambert , sage-femme, tous les élèves que nous avons eu dans cette ville pendant treize années, au groupe scolaire, au 58ème de Ligne,à l'annexe, sur la place de l'Eglise, aujourd'hui mosquée, puis à Max Marchand dont j'ai assuré la direction...

   
         Mais aussi toutes les actions "d'Entr'aide Fraternelle" qui se sont développées sous l'impulsion des prêtres de Souk Ahras: Gaby Moreau, Jobic Kerlan, André Aribit,Pierre Mamet,  puis le père Louis Augros...Distribution de vivres aux populations déplacées et abandonnées, au Cimetière euriopéen, au P.K. 108, aux Carrières d'Agata, à la cité Sidi Messaoud, à l'Alaouiya, ou aux Quatre Vents et à Gambetta...Avec Monsieur Bechikhi Abdelmoujoud, nous allions tous les jeudis recenser la population, et le dimanche nous rassemblions toutes les bonnes volontés disponibles pour procéder aux distributions qui devaient permettre à ces populations de survivre..., nous n'oubliions pas aussi les familles d'emprisonnés et celles dont le responsable était parti au maquis.
   
       Parallèlement, nous ne pouvions pas  ne pas tenir compte des conditions politiques qui avaient conduit à  ces "évènements" car nous avions de multiples rencontres avec  les militants algériens locaux: Abdelkrim Nouri, Abdelmadjkid Raffa, Ouled Zaoui, Abderrahmane Braktia, les frères Hammada....La plupart nous ont quitté mais nous ont laissé l'exemple de personnes désintéressées et soucieuses du bien de toute la communauté..
   
             Condamné à mort par l'OAS, l'armée nous avait évacué etnNormandie au dernier trimestre 1962, mais nous étions de retour à Souk Ahras dès la fin de l'année scolaire, pour assumer les tâches d'adjoint au premier maire, de Souk Ahras après l'indépendance , Abdelkrim Nouri , qui m'avait chargé de préparer la rentrée scolaire 1962-1963 avec notamment la scolarisation des enfants rentrant de Tunisie, pour lesquels j'avais obtenu du Colonel  Ataïlia, la mise à disposition d'une caserne pour ouvrir une Ecole Badji Mokthar..
   
En 1964, nous devions quitter Souk Ahras pour  prendre la direction d'une école d'application Annaba, c'était une nouvelle page qui allait s'écrire toujours au service de l'Ecole algérienne.....