Souk Ahras Les vrais faux espaces verts par A. Gatouchi Souk Ahras souffre cruellement de l'absence quasi totale d'espaces verts. Le béton mais aussi l'esprit bétonné de certains gestionnaires ont réduit la ville à un immense stalag où il ne fait pas du tout bon y vivre. Pour humer l'air pur et naturel de la verdure, le citoyen -doté de moyens- est invité à aller voir ailleurs, en dehors des sentiers battus de la ville, là où la mise à mort du «vert» n'a pas encore été prononcée. De petites poches de résistance sont, en fait, restées debout jusqu'à nouvel et inique ordre. Réagissant au vide dont la nature a, justement, horreur et mus certainement par le désir de réparer une injustice criarde, il a été décidé, à Souk Ahras, de multiplier la mise en place, à travers quelques entrées de la ville, d'espèces de losanges verts. Mais d'un vert douteux, artificiel et pour dire les choses crûment, trompeur, puisqu'il s'agit en vérité, que d'un amas de grains de riz édulcoré, pour certainement faire illusion. L'intelligence publique est-il si plombée, si improductive pour en arriver à vouloir faire passer, aux yeux des citoyens, les vessies pour des lanternes? Avons-nous atteint un si bas niveau d'entreprise jusqu'à ne plus pouvoir entreprendre des plantations de gazon et en assurer l'entretien adéquat? Des interrogations de ce type, il en existe à foison, ce sont plutôt les réponses qui manquent, des réponses qui viendraient infirmer l'idée en vogue selon laquelle l'Algérie n'est désormais plus en mesure de bien faire les choses, de proposer des idées novatrices, d'avancer, autrement exprimé. Le recours à des espaces faussement verts, la tentative de faire passer le faux pour du vrai et de «normaliser» dans l'esprit des gens cette manoeuvre maladroite, sont autant de preuves de stérilité congénitale, autoroute toute indiquée vers les pires désespoirs. Vouloir faire avaler des couleuvres aussi grosses, revient à insulter l'intelligence des autres et à instituer la culture de illusion, dont on a grand intérêt à nous en départir, dans l'intérêt général, justement. |
Souk Ahras
Hausse de la Criminalité
Le commandant du groupe de la gendarmerie de la wilaya de Souk-Ahras a organisé un point de presse, lundi, pour présenter le bilan de l’activité de la gendarmerie dans la wilaya durant l’année 2007.
Au total, plus de 1 100 affaires ont été traitées par les brigades de ce corps et ont été ponctuées par 1 848 arrestations. Parmi les personnes arrêtées dont l’âge varie entre 18 et plus de 40 ans figurent 43 femmes présentées au tribunal, 233 personnes ont été écrouées alors que 1 625 autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Ce qu’il faut noter c’est que le nombre des affaires traitées a sensiblement baissé par rapport à l’année 2006. Cette baisse est due essentiellement à la présence des éléments de la gendarmerie sur le terrain, une présence qui a sécurisé les personnes et leurs biens. En outre, 20 affaires ayant trait à la possession, commercialisation de drogue ont été enregistrées ce qui a permis la saisie de 3,176 kg de kif traité et 433 comprimés de psychotropes. Au volet de la sécurité routière, 2 765 affaires ont été traitées et se sont soldées par le retrait de 549 permis de conduire. Malgré les efforts déployés par les services de la gendarmerie sur les routes, on déplore 281 accidents qui ont fait 23 morts et 481 blessés. Par ailleurs, parmi les importantes affaires traitées durant l’année 2007 figure le démantèlement de six bandes de malfaiteurs spécialisées dans le vol de bétail, possession et vente d’armes à feu, voitures et engins. Quant à la police économique, elle a eu à traiter 218 affaires se rapportant à l’absence de registre du commerce, de factures et non-affichage des prix concernant la contrebande malgré que Souk-Ahras soit une wilaya frontalière, la contrebande n’y est pas importante. A ce sujet, 183 affaires ont été traitées et les produits saisis sont le bétail, le gasoil (+ 2500 l) et l’essence (+ 350 l) alors que les produits venant de Tunisie se résument aux pâtes (6 749 kg), au concentré de tomates ainsi qu’à la friperie. Farrouki Hocine