Gestion des espaces communs à Souk Ahras

Lenteurs dans l’application des textes


La majorité des locataires d’ immeubles fait peu cas des mesures d’hygiène des espaces collectifs immédiats. Une journée portes ouvertes sur les espaces communs a été organisée par l’OPGI le week-end passé au théâtre Mustapha Kateb, dans le but de sensibiliser davantage les citoyens sur l’importance que revêt ce chapitre par rapport à la protection du patrimoine immobilier existant dans la wilaya de Souk Ahras, l’implication des usagers dans la politique locale de l’environnement et l’embellissement des cités réputées pour leur insalubrité et le manque d’entretien. Avec un total de logements et locaux estimé à 13 288, l’office reconnaît, à travers un rapport détaillé de la situation, affiché au grand public, que la majorité des locataires de ses immeubles fait peu cas des mesures d’hygiène de leurs espaces collectifs immédiats, à savoir cages d’escaliers, caves, façades et autres. Le même rapport suggérera une prise en charge efficace de ce volet important de la promotion immobilière, ainsi qu’une vulgarisation des textes juridiques régissant les droits et devoirs des usagers. Susciter l’intérêt des pouvoirs publics, collectivités, services techniques et autres partenaires, lesquels sont à même de rompre avec les anciens réflexes qui consistaient à « mener de manière volontariste et conjoncturelle des opérations d’embellissement lors des visites et fêtes officielles », lit-on sur le même rapport. Questionné à ce sujet, un juriste dira que plusieurs situations conflictuelles, résolues souvent par voie de justice, sont souvent dues à l’absence d’une culture juridique dans le domaine chez les citoyens et les lenteurs dans l’application des textes régissant les droits des copropriétaires des immeubles collectifs, malgré l’existence des outils répressifs dans le domaine. Espaces verts répartis au gré du plus fort, odeurs pestilentielles émanant des immeubles et des bennes à ordures que l’on ne nettoie que rarement, trottoirs et autres espaces vitaux squattés par les citoyens, caves transformées en commerces, absence d’aires de stationnement, immeubles crasseux et cages d’escaliers dans un piteux état…, telle est la situation qui prévaut à travers le quasi-totalité des cités-dortoirs de Souk Ahras, et ce de l’avis des rédacteurs des documents affichés. Nous n’avons pu rencontrer les responsables de l’OPGI lors de cette journée portes ouvertes.                                                                                                                                                    A. Djafri   El Watan