La vieille ville de Souk Ahras suffoque

L’absence des aires de stationnement est une autre entrave à la fluidité du trafic routier et à la circulation des piétons notamment au niveau de la rue de l’ALN, celle d’Ibn Badis et celle de Ouarti Abderrahmane.

Des goulots d’étranglement au niveau du pont de la gare ferroviaire et plusieurs autres points du centre-ville rendent difficile la tâche des agents de la circulation et provoquent des accidents sans gravité, certes, mais fréquents. Désengorger cette partie de la ville a été un principe débattu à maintes reprises par les instances compétentes, l’APC comprise. Plusieurs administrations et institutions publiques seront installées dans la partie nord de la ville pour diminuer du flux impressionnant des véhicules et des citoyens vers la vieille ville. Ainsi, le siège de l’APC, des banques et les bureaux de certains organismes publics emboîteront le pas à la direction de l’OPGI, le siège de la BEA, ceux de la CNAS et la Casnos. Le transfert du marché des fruits et légumes vers un espace adapté à ce genre de commerce et le déplacement des marchands ambulants et la régularisation de leur situation s’inscrivent dans la même vision. Des élus nous ont déclaré à ce propos qu’un programme d’envergure visant l’assainissement de la ville et la revalorisation des lieux publics sera mis en application pour redorer le blason d’un Souk Ahrasdéfiguré et où il y faisait pourtant bon vivre.

A. Djafri