سوق اهراس

 ثلاثة ملايين متر مكعب إضافية بسد عين الدالية 

مكن تساقط الأمطار بولاية سوق اهراس، خلال الثماني والأربعين ساعة الأخيرة، من تسجيل كميات هامة من المياه على مستوى سدود وحواجز المياه للولاية، مما سجل ارتياحا كبيرا لدى الفلاحين ،حيث سجل على مستوى مصالح سد عين الدالية الموجه للشرب إرتفاع منسوب هذا الأخير خلال هذا الظرف الوجيز بثلاثة ملايير متر مكعب، لترتفع طاقة السد حاليا إلى 37 مليون متر مكعب مع توقع أن تزداد هذه الطاقة لتصل إلى 40 مليون متر مكعب إذا ما استمرت الأمطار في التهاطل.  


Souk

Des potentialités de la bande frontalière inexploitées

Les communes composant la bande frontalière de la wilaya de Souk Ahrasaccusent un retard flagrant en matière de développement dû, certes, aux conditions géographiques, mais aussi à ses ressources mal exploitées et l’absence d’initiatives allant dans le sens d’un investissement productif.

Le passage assez fréquent des ressortissants algériens ou étrangers vers et depuis le territoire tunisien et au lieu de provoquer concurrence et émulation de la part des promoteurs dans le domaine de l’hôtellerie et les différentes prestations de services, fait l’objet d’une inexplicable indifférence. L’indigence en matière d’infrastructures d’accueil a maintes fois découragé des délégations et groupes de visiteurs en provenance des pays européens à y élire domicile pendant leur séjour. Les vestiges de l’antique Thagaste, ceux de l’université de Madaure et l’olivier de saint Augustin, ne peuvent seuls redonner le blason d’un tourisme pourvoyeur de postes d’emploi et économiquement promettant. A défaut, la désolation et les signes de misère sont omniprésents à travers les hameaux enclavés, voire quelques importantes agglomérations de Sidi Fredj, Merahna, Ouillen, Ouled Moumen et Aïn Zana où l’on vit encore dans de pauvres masures sous un toit de chaume, où l’on parcourt des kilomètres à pieds pour atteindre la première école et où l’on se contente du petit élevage ou de la culture de quelques lopins de terre, sinon l’on se rabat sur la contrebande. Dans une région où certains des créneaux porteurs attendent vainement des décisions et quelques engagements de la part des investisseurs locaux, certains aiment à seriner en guise de parade : « C’est la faute à la géographie. »

                                                                                                                                                                                                                                                                               A. Djafri

Ahras

Tourisme à Souk Ahras


Un secteur à l’abandon


Point n’est besoin de rappeler que le tourisme va mieux de l’autre côté de la frontière et que les hôtels et autres commodités d’accueil y sont performants. L’absence de coordination avec les différents secteurs de la wilaya et les opérateurs économiques, un personnel qui ne répond pas aux critères d’une gestion professionnelle, l’absence de documentation relative aux différents sites, le manque de moyens humain et matériel, l’absence d’une culture touristique et le manque d’associations impliquées dans le secteur sont d’autres contraintes constatées par la direction du tourisme. Laquelle direction se dit « optimiste et capable de relever le défi » avec le concours des autres partenaires, des investisseurs et de la population. Des projets notamment d’une auberge à Mechroha et de deux hôtels avec différentes commodités à Souk Ahras, dont le taux d’avancement des travaux varie entre 20 et 66% ont été officiellement annoncés par le premier responsable du secteur à l’échelle de la wilaya, qui affirme avoir adressé aux 26 communes une correspondance aux fins de s’enquérir de la situation des projets en court de réalisation. Le financement de tels projets par les banques, nous confie le directeur, fera l’objet de rencontres officielles entre les responsables du ministère du Tourisme et ceux des banques. Idem à l’échelle locale, où les réticences des promoteurs sont souvent expliquées par rapport au manque d’engagement de la part de ces institutions. Un programme a été mis en place par la direction pour promouvoir le secteur à Souk Ahras et rétablir son image de marque d’après le même responsable qui annonce déjà la création d’une brigade mixte d’inspection et de contrôle entre la direction du tourisme et celle du commerce, l’inscription des opérations des études d’aménagement général des sites de Mechroha, Taoura et Khemissa, des études de faisabilité des deux sources thermales, le renforcement des relations de coordination et d’information avec les APC, les daïras, les opérateurs et les associations ainsi que la mise en place d’un plan d’action de formation entre la direction du tourisme et celle de la formation professionnelle. Vues par quelques promoteurs locaux et l’association tourisme et environnement, ces mesures « s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle dynamique et une implication meilleure de la part de la direction est déjà perceptible. » Tant mieux pour les professionnels du secteur et pour une wilaya où le taux de chômage demeure des plus élevés.   A. Djafri

Quand on parle de tourisme à Souk Ahras, on songe immédiatement aux vestiges de l’antique Thagaste, ceux de Madaure et de Khemissa ainsi que l’incontournable olivier dit à tort ou à raison de saint Augustin, dont la renommée dépasse la frontière. Mais quand on visite la wilaya, on se rend compte que d’autres potentialités sont existantes et que la région déroule un charme à l’infini. Sa forêt dense avec ses arbres séculaires, la diversité de sa faune et sa flore, ses sources thermales, ses sites archéologiques, son climat et sa population accueillante sont autant d’avantages répertoriés par les professionnels qui plaident en faveur d’un tourisme permanent pourvoyeur de postes d’emploi et capable de participer de manière efficace au développement du secteur, et par ricochet au décollage socio-économique de la wilaya. Potentialités qui demeurent cependant confrontées à une foultitude de contraintes, le déficit en structures d’hébergement entre autres. Ainsi, l’unique hôtel classé quatre étoiles se trouve fermé depuis 1999 et les huit autres établissements réunis ne dépassent pas les 220 lits.

Les communes composant la bande frontalière de la wilaya de Souk Ahrasaccusent un retard flagrant en matière de développement dû, certes, aux conditions géographiques, mais aussi à ses ressources mal exploitées et l’absence d’initiatives allant dans le sens d’un investissement productif.

Le passage assez fréquent des ressortissants algériens ou étrangers vers et depuis le territoire tunisien et au lieu de provoquer concurrence et émulation de la part des promoteurs dans le domaine de l’hôtellerie et les différentes prestations de services, fait l’objet d’une inexplicable indifférence. L’indigence en matière d’infrastructures d’accueil a maintes fois découragé des délégations et groupes de visiteurs en provenance des pays européens à y élire domicile pendant leur séjour. Les vestiges de l’antique Thagaste, ceux de l’université de Madaure et l’olivier de saint Augustin, ne peuvent seuls redonner le blason d’un tourisme pourvoyeur de postes d’emploi et économiquement promettant. A défaut, la désolation et les signes de misère sont omniprésents à travers les hameaux enclavés, voire quelques importantes agglomérations de Sidi Fredj, Merahna, Ouillen, Ouled Moumen et Aïn Zana où l’on vit encore dans de pauvres masures sous un toit de chaume, où l’on parcourt des kilomètres à pieds pour atteindre la première école et où l’on se contente du petit élevage ou de la culture de quelques lopins de terre, sinon l’on se rabat sur la contrebande. Dans une région où certains des créneaux porteurs attendent vainement des décisions et quelques engagements de la part des investisseurs locaux, certains aiment à seriner en guise de parade : « C’est la faute à la géographie. »

                                                                                                                                                                                                                                                                               A. Djafri